Retrouvez chaque vendredi dans Le journal du Grand Paris l’essentiel de la semaine écoulée. Celle qui s’achève a vu l’avancée de plusieurs grands projets d’aménagement métropolitain.
La semaine a commencé par une conférence très politique organisée par Eau de Paris : venus du Grand Paris et de province, les intervenants ont insisté sur l’importance d’une gestion publique de l’eau, mais également critiqué la technologie de l’OIBP (osmose inverse basse pression), choisie par le syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif). Celui-ci, au contraire, se réjouit des investissements importants que réalisera son futur délégataire.
La semaine a également été marquée par les derniers Rendez-vous de la relance organisée par la Banques Territoires de l’année 2020/2021 : les débats ont montré la difficulté de répondre aux injonctions parfois contradictoires de l’économie et de la transition écologique. La conjoncture n’est en revanche pas favorable dans les métiers du bâtiment, estime la Fédération française du bâtiment (FFB) du Grand Paris, qui prévoit un niveau d’activité toujours en deçà de celui de 2019 et pas de rebond début 2022.
Le stade Bauer sera réhabilité. ©Jgp
Pour autant, de nombreuses annonces concernant d’importants projets d’aménagement ont émaillé la semaine. Ainsi, après deux ans de rebondissements et d’âpres négociations, le projet de réhabilitation du stade Bauer à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), porté par le promoteur Réalités et lauréat d’Inventons la métropole du Grand Paris 2, se concrétise. Le projet Universeine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), porté par Vinci immobilier, et partie intégrante du Village des athlètes des JOP de 2024 a été lancé tandis qu’une décision de la cour administrative d’appel de Paris permet de relancer la construction du village des médias à Dugny (Seine-Saint-Denis).
Campus Grand Parc, à Villejuif (Val-de-Marne) a connu deux avancées décisives, tandis que les habitants et les entreprises locales du Triangle de Gonesse plébiscitent les projets d’aménagement et de transport du secteur. L’aménagement cependant devient de plus en plus contraint. Le Réseau national des aménageurs (RNA) redoute ainsi que le ZAN – ou zéro artificialisation nette – ne serve d’alibi aux élus locaux pour geler, voire annuler des projets. En parallèle, Paris annonçait une série de mesures immédiates pour améliorer son esthétisme.
