« Les conditions de marché » ne permettent pas la privatisation d’ADP

« Nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous faisions le choix de céder les actions que nous possédons dans ADP », a affirmé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à l’issue du conseil des ministres du 11 mars.

La procédure de référendum d’initiative partagée relative à la privatisation d’Aéroports de Paris s’achève le 12 mars 2020. Au 4 mars dernier, le Conseil constitutionnel faisait état de 1 116 000 soutiens, un chiffre très éloigné des 4,7 millions nécessaires à une éventuelle remise en cause de l’ouverture à la concurrence permise par la loi Pacte.

Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. © DR

Interrogée sur le sujet à l’issue du Conseil des ministres le 11 mars, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, a tout d’abord rappelé qu’il « y a un cadre juridique qui existe aujourd’hui […] qui permet de privatiser ADP. On verra à l’issue du processus qui s’achève demain, dont je ne présage pas du résultat », si celui-ci évolue. Ce qui ne devrait pas être le cas.

La porte-parole a ensuite précisé que, « actuellement, la question de la privatisation d’ADP ne saurait se poser compte tenu des conditions de marché que nous connaissons ». L’action vient en effet d’enregistrer une chute importante. « Nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous faisions le choix de céder les actions que nous possédons dans ADP », a-t-elle remarqué. Une réponse qui n’écarte toutefois pas cette possibilité quand la conjoncture boursière sera plus favorable.

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