La mairie de Paris a annoncé, le 1er février 2017, que la commission chargée de l’enquête publique relative au permis de construire concernant la tour Triangle a rendu un avis favorable assorti de deux réserves.

La version revisitée du projet controversé de tour Triangle dans le 15e arrondissement de Paris vient de franchir une nouvelle étape avec la publication du rapport faisant suite à l’enquête publique qui s’est déroulée entre septembre et octobre 2016. L’avis favorable est assorti de deux réserves, la première porte sur « l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment, par la fixation d’objectifs de consommation énergétique, qui devront faire l’objet de clauses de suivi innovantes », signale la Ville. « Les demandes de la commission d’enquête sur ce point font écho à ce que nous avons mis en place pour les projets lauréats de la consultation Réinventer Paris », rassure Jean-Louis Missika.

Vue aérienne de la tour Triangle. © L’Autre Image Production

La seconde réserve porte sur l’application de mesures complémentaires de sécurité demandées par la préfecture de police, en raison notamment de la proximité avec le ministère de la Défense. « Le promoteur devra intégrer ces points dans sa demande de permis de construire. Ce sont des mesures nécessaires et utiles, qui ne représentent pas de changements majeurs dans le projet », juge Jean-Louis Missika. La commission d’enquête a par ailleurs formulé neuf recommandations, relatives aux traitements des espaces adjacents à la tour ou encore à la végétalisation des abords.

Première pierre en 2020

La prise en compte de ces deux réserves va permettre d’envisager la délivrance du permis de construire puis l’ouverture du chantier, avec une pose de la première pierre envisagée à l’horizon 2020.

Conçu par les architectes Herzog et de Meuron, la tour Triangle intègre des bureaux, des commerces, un centre de conférence en liaison avec le parc des expositions, un centre de santé, un équipement petite enfance, un restaurant panoramique, un hôtel 4 étoiles, un espace culturel et des espaces de coworking. « Ce bâtiment phare contribuera à l’attractivité et à l’identité parisienne, tout en étant véritablement ouvert sur la ville et la métropole », fait valoir la municipalité. Les 500 millions d’euros d’investissements privés prévus pour sa construction permettront la création de 5 000 emplois, estime-t-elle encore.