G. Boulard : « Les navettes fluviales constituent un enjeu majeur de mobilité durable »

Geoffroy Boulard, conseiller métropolitain (LR) et élu du 17° arrondissement, revient sur le service de navettes fluviales que la métropole souhaite mettre en place.

Geoffroy Boulard

Geoffroy Boulard © Jgp

Quel est l’objectif du groupe de travail sur le transport fluvial auquel vous participez au sein de la métropole du Grand Paris ?

Nous avons entamé une concertation, dès cet automne, avec Haropa Ports de Paris et le Stif, en vue de la création d’un service de transport fluvial sur la Seine, dans Paris et les communes alentours. Le président Ollier a demandé, pour cela, à la Région une délégation de compétence pour le transport de voyageurs sur la Seine et la Marne, que nous n’avons pas obtenue pour l’heure. Notre objectif est d’aboutir rapidement à une offre de transport en intermodalité avec l’offre de transport existante. Il s’agit d’un enjeu majeur en faveur de la mobilité durable que la métropole entend promouvoir.

Les négociations sont au point mort avec la Région ?

Pas du tout, nous avons rencontré Stéphane Beaudet, vice-président en charge des transports, et le directeur général du Syndicat des transports d’Ile-de-France Laurent Probst, le 9 janvier dernier, sur cette question, en présence de Michel Herbillon (maire LR de Maisons-Alfort et vice-président de la MGP) qui préside ce groupe de travail, et de Thomas Degos, directeur général des services de la métropole. Il s’agit d’un sujet relativement complexe, techniquement et financièrement. Nous avons reçu un très bon accueil. Stéphane Baudet nous a proposé d’être pleinement associés au comité de suivi qui s’engage sur la question, car la Région a, entre temps, annoncé qu’elle souhaitait également mettre en place un service de navettes fluviales.

Quelle suite à cette réunion ?

Nous avons, notamment, envisagé l’opportunité de cofinancer l’étude que va mener le Stif sur ce dossier. Une étude qui va comporter un benchmark des services comparables mis en place dans d’autres métropoles, en France comme à l’étranger. Nous souhaitons offrir aux futurs usagers un véritable parcours fluvial, ce qui suppose une série de haltes tout au long de la Seine, dans Paris intra muros notamment. Pour nous, l’essentiel est que tout le monde avance dans le même sens. L’expérimentation lancée en 2011 par le Stif s’est soldée par une procédure de délégation de service public déclarée sans suite en 2013. Il faut également en tirer toutes les leçons.

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