C’est chez L’Ami Justin, 28 boulevard de Ménilmontant, café qui jouxte le Père-Lachaise, que Rachida Dati, investie la veille par Les Républicains, a lancé sa campagne pour la mairie de Paris.

« Je suis dé-ter-mi-née », a déclaré une Rachida Dati très solennelle, jeudi 7 novembre 2019, dans un café du boulevard de Ménilmontant plein à craquer du premier cercle de ses soutiens. Entourée d’Agnès Evren, présidente de la fédération LR de Paris, et de Nelly Garnier, sa directrice de campagne, la maire du 7° a présenté ses vidéos de campagne et décliné ses premières punch lines. L’ancienne garde des Sceaux veut libérer Paris de sa gestion « par quelques médiocres », en finir avec une ville « qui ne fait plus rêver, qui ne fait plus espérer, une ville de la contrainte, du stress, sale et débordée par la délinquance ».

Rachida Dati, entourée d’Agnès Evren, présidente de la fédération LR de Paris, et de Nelly Garnier, sa directrice de campagne. © Jgp

« J’ai été davantage émue en étant élue maire du 7° arrondissement de Paris qu’en étant nommée ministre de la Justice, a-t-elle confié, parce que maire, c’est un enracinement supplémentaire, dans une ville qui nous a tant donné », a-t-elle ajouté, en présence de Jack-Yves Bohbot, conseiller régional (Libres Républicains ou indépendants). « Je suis confiante, nous allons réveiller Paris, et nous allons gagner. Nous n’aurons pas d’états d’âme, il n’y aura pas de tristesse, de petits calculs, mais on ne se laissera ni influencer, ni intimider, et encore moins négocier », a poursuivi l’élue, lors d’une courte allocution, suivie d’échanges avec les militants.