R. Babinet : « Le GPE apportera autant à Paris qu’Haussmann et le métro »

A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de BETC à Pantin, son co-président, Rémi Babinet, explique quels sont, selon lui, les enjeux majeurs du Grand Paris express (GPE) et sa mission en tant que président du fonds de dotation du GPE.

Pourquoi avez-vous choisi de vous implanter à Pantin (Seine-Saint-Denis) ?

Rémy Babinet, co-président de BETC © Jgp

Rémy Babinet, coprésident de BETC. © Jgp

C’est un endroit géographiquement dingue où il faut aller. Je reconnais que le site était inhospitalier au début, d’autant plus que nous étions bien dans le 10e arrondissement. Le secret de la réussite de ce projet est le temps puisqu’il a fallu huit ans pour le faire aboutir. Nous ne voulons pas rester hors-sol et souhaitons participer au dynamisme de Pantin en faisant venir des gens mobilisés par les mêmes centres d’intérêts que les nôtres. Je suis convaincu qu’en venant ici, nous contribuons à l’évolution du Paris tel qu’on le connaissait jusqu’à présent vers le Grand Paris.

En quoi votre projet s’inscrit-il dans la création du Grand Paris ?

Je crois énormément au Grand Paris et notamment au métro express dont personne ne mesure réellement encore l’ampleur. Ces 200 km de lignes supplémentaires ouvriront de nouvelles connexions et de nouveaux horizons qui apporteront autant à la capitale qu’Haussmann et la construction du métropolitain. Ce projet tangible dès maintenant se présente comme une formidable histoire à raconter. Il faut réaliser qu’il mettra Paris à égalité avec les grandes métropoles telles que Shanghai ou Sao Paulo.

Quelle est votre mission à la présidence du fonds de dotation du Grand Paris express (GPE) ?

Je souhaite porter la bonne parole auprès des entreprises et les sensibiliser à l’envergure du GPE à partir des projets culturels. Ma mission consiste notamment à réunir un fonds d’au moins 100 millions d’euros sur dix ans. Nous ciblons toutes les parties prenantes des gares et du projet. Selon les sites nous solliciterons d’autres entreprises. J’ai accepté cette mission car elle fait écho à cette mutation qui me passionne et que je souhaite expliquer afin d’entrainer d’autres personnes.

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