Retrouvez chaque vendredi dans Le journal du Grand Paris l’essentiel de la semaine écoulée. Le vote du PLU bioclimatique par le Conseil de Paris, ainsi que la préparation des JOP, ont marqué celle qui s’achève.
Le Conseil de Paris s’est réuni cette semaine et a adopté, lundi, le premier arrêt du PLU bioclimatique. Un vote qui a donné lieu à un concours de « punchlines », laudatrices pour la majorité, à charge pour l’opposition.
Peu avant le vote, Emmanuel Grégoire, premier adjoint, avait relativisé l’impact du « pastillage », ce mécanisme visant à transformer des immeubles en logements sociaux. La semaine a également été marquée par l’achèvement des travaux du conseil national de la refondation dédié au logement et les annonces d’Elizabeth Borne pour relancer le marché.
Autre grand sujet d’actualité : la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Alors qu’a été inauguré le franchissement du centre aquatique olympique, la commission de coordination des Jeux a fait le point sur la préparation de l’évènement, qui devrait répondre aux objectifs en termes de délais et d’ambition.
La passerelle permettant de franchir le centre aquatique olympique a été inaugurée en présente de Patrick Ollier. © Jgp
L’organisation des JOP impacte les travaux de la RATP et de la SNCF, qui seront donc particulièrement nombreux pendant l’été 2023. L’avenir des transports franciliens a aussi occupé l’actualité de la semaine puisque les préfets ont – enfin – reçu leur feuille de route pour ouvrir les discussions sur le volet mobilités du CPER (contrat de plan Etat-Région). La Région a immédiatement réagi.
Un grand projet d’aménagement a été lancé cette semaine : il s’agit de la zone de Senia, sur les communes d’Orly et de Thiais, dans le Val-de-Marne, où seront construits, à terme, plus de 5 500 logements.
A plus court terme, Paris a présenté son plan « canicule 2023 », un exercice qui deviendra désormais annuel, a promis Dan Lert, adjoint en charge notamment du plan climat de la Ville. La mairie s’oppose par ailleurs à un report de la montée en charge de la zone à faibles émissions.
Enfin, Corentin Duprey, président du Syctom, a expliqué au Journal du Grand Paris pourquoi les centres de tri et de valorisation énergétique de l’agence francilienne des déchets seront, à l’avenir, gérés par des Semop (société d’économie mixte à opération unique).
