Après avoir installé le guichet unique « Choose Paris region », une délégation composée de Valérie Pécresse, Patrick Ollier et Jean-Louis Missika s’est rendue, le 6 février 2017 à Londres, pour vanter les mérites de la région capitale face au Brexit.
Le guichet unique, censé regrouper les acteurs de l’attractivité francilienne et les institutions de la région capitale pour attirer les investisseurs internationaux, a pris tout son sens en franchissant la Manche. Accompagné de grands patrons, notamment ceux d’Engie et de Safran, ainsi que de l’organisme de promotion Paris Europlace, le trio institutionnel composé de la Région, la métropole du Grand Paris et de la ville de Paris a usé de tous ses charmes devant la presse anglaise, d’abord, puis auprès des milieux économiques. A commencer par Valérie Pécresse qui s’est déclarée en guerre « contre les idées reçues, nous sommes pro-business ! Notre travail est de garantir aux investisseurs et à leurs employés un cadre d’affaires fructueux et de long terme », a poursuivi la présidente du conseil régional.
Opération séduction pour le président de la MGP et la présidente de Région, face aux investisseurs londoniens. ©Jgp
Inventons la métropole : « un signal très fort »
Patrick Ollier a, quant à lui, vanté le succès de l’opération « Inventons la métropole ». « L’appel à projets, qui totalise 240 candidats pour 59 sites représentant 230 ha à construire, est le plus grand concours européen d’architecture et d’urbanisme et, constitue un signal très fort, s’il le fallait, de la crédibilité et du rayonnement de notre métropole. »
Les élus pouvaient compter sur des arguments de poids pour assurer la promotion de la région capitale. A commencer par de récentes études la consacrant comme la plus attractive d’Europe continentale pour les investissements étrangers, mais aussi, par exemple, les quelque trois millions de mètres carrés de bureaux disponibles. Certains investisseurs n’ont pas attendu ce road-show pour paver la voie à un exil parisien. HSBC a déjà annoncé vouloir délocaliser près de 1 000 emplois à Paris.
Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris en charge notamment de l’attractivité et de l’innovation, a rappelé que la Capitale accueillait déjà plus de 1 200 entreprises de la fintech, en seconde place derrière… Londres. « Jusqu’à présent », aurait-il pu ajouter.
Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris en charge notamment de l’innovation et de l’attractivité. © Jgp
