Au Havre, Emmanuel Macron favorable au fret ferroviaire et fluvial

En campagne au Havre le 14 avril 2022, le président-candidat Emmanuel Macron a souligné l’importance de développer le fret ferroviaire et fluvial et la volonté de faire d’Haropa port la porte d’entrée vers l’est de l’Europe. Un article du Journal de l’Axe Seine.

Au cours de sa journée de visite au Havre, le sujet de l’écologie au programme, Emmanuel Macron s’est rendu sur les quais de Port 2000, au Terminal de France où était amarré un porte-conteneurs de CMA CGM. Là, il a échangé avec une délégation du syndicat CGT des dockers puis avec des acteurs havrais de la place portuaire et assisté, en haut d’un portique, à des opérations de chargement de conteneurs.

Edouard Philippe, maire du Havre, et Emmanuel Macron au Havre le 14 avril 2022. © Ville du Havre

Il faut, a-t-il souligné, « faire du Havre la porte d’entrée vers l’est de la France mais également vers les régions productives de Suisse, d’Allemagne, jusqu’à l’Europe de l’Est et, pour être compétitifs, développer le fret ferroviaire et fluvial. C’est le sens d’Haropa port qui, aboutissement d’un long processus, est l’une des consolidations de ce quinquennat puisque le grand port de Paris au Havre a vu le jour en juin 2021. ». Le président-candidat a évoqué « les investissements récents décidés ces dernières années et [ceux] à venir, avec ces immenses travaux pour continuer à électrifier nos ports et développer l’hydrogène ». Il s’agit, a-t-il insisté, « pour être au cœur de la compétitivité, de faire des investissements vers le ferroviaire et vers le fluvial, comme je l’ai présenté avec la stratégie maritime pour Marseille en Grand ».

« Retrouver les niveaux d’Anvers »

Car « il y a énormément de choses à faire pour développer nos ports, a assuré Emmanuel Macron. Je crois beaucoup à cette stratégie maritime liée à notre capacité à avoir cette  part dans le commerce international, qui permet de consolider notre emprise industrielle ». Ce qui suppose aussi, a-t-il précisé, de « réaménager dans notre pays notre fret ferroviaire qui a été un échec français il y a une vingtaine d’années et qu’il faut développer si on veut être compétitif, gagner des volumes et être cohérent avec notre stratégie écologique. » Or, au Havre, «  pour ce port qui est déjà l’un des grands ports européens, notre défi est de réussir à retrouver les niveaux d’Anvers et d’autres ports. Il en a la capacité si on investit. »

Un article du Journal de l’Axe Seine

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