Deuxième inauguration du mercredi 19 juin sur la partie sud de la ligne 14, la gare de Chevilly-Larue dessert notamment le marché d’intérêt national de Rungis. Aujourd’hui, la gare sort comme une émergence étrange au milieu du paysage, coincée entre friches et infrastructures.
« La gare de Chevilly-Larue est d’une importance particulière pour son environnement immédiat. Je veux parler d’un enchevêtrement difficile de terrains, de compétences entre les acteurs, et il a fallu toute la bonne volonté du monde pour parvenir à la faire émerger dans ce paysage », introduit, ce mercredi 19 juin, Olivier Capitanio, le président (LR) du conseil départemental du Val-de-Marne. Aujourd’hui, en effet, la gare de Chevilly-Larue n’est pas facile à trouver. Émergeant d’un coup sur un site entouré de palissades de chantier, elle se dresse et offre sa forme élégante et transparente au spectateur qui la cherche, et bientôt aux voyageurs qui se rendront à Rungis.
La gare de Chevilly-Larue. © Jgp
Karim Bouamrane, président du conseil de surveillance de la SGP. © Jgp
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Agnès Ogier, directrice services ferrées à la RATP,© Jgp
« Il s’agit de transformer ce pôle en un quartier métropolitain dynamique », veut croire, enthousiaste, le président du Département. « On est en train de changer la vie des gens, poursuit Agnès Ogier, directrice services ferrées à la RATP, en créant des nœuds ferroviaires, en changeant la physionomie de l’Île-de-France ». La route reste longue pour la transformation du quartier autour de la gare. « C’est un site en devenir », confirme l’architecte Jérôme Brunet, concepteur de la gare. « La gare que nous avons conçue est inscrite dans ce qui se fera dans le futur. Elle pourra même être coiffée d’un bâtiment, selon ce qui arrivera dans le futur », poursuit l’architecte. La conception de la gare elle-même est originale. Arrivé en bas des marches, le voyageur marche sur une passerelle de 80 m de long, qui dessert les deux quais. Une passerelle qui sert de support à une œuvre d’art du duo suisse Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger. Une œuvre qui veut, selon les artistes, célébrer la vie souterraine et montrer sa beauté.
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Jérôme Brunet, l’architecte de la gare. © Jgp
