L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) vient d’actualiser son application « Data portraits Paris/Grand Paris », un outil synthétique, qui permet de connaître et de comparer 70 indicateurs clés du développement urbain.
Vous souhaitez obtenir la confirmation des déséquilibres sociaux dans Paris en comparant le revenu annuel médian dans le 20e arrondissement (22 100 euros) et dans le 7e (44 490 euros) avec la moyenne parisienne (28 270 euros) ? Ou comparer le pourcentage de population immigrée à Saint-Denis (38,3 %) et à Marnes-la-Coquette (14,2%) ? Le nombre de places disponibles en hébergement d’urgence, le taux de chômage, le taux d’activité des femmes ou le pourcentage de la population résidant à moins de 500 m d’un métro tramway ou de 1 000 m d’un RER ou d’un train figurent également parmi les données disponibles de « Data portraits Paris/Grand Paris », outil de datavisualisation de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur).
L’application, actualisée tous les deux ans, permet d’imprimer des fiches synthétiques par communes, ou territoires, ainsi que des infographies. © Apur
« Au travers de 70 indicateurs, six thématiques (démographie-société, ménage-famille, logement-habitat, chômage-insertion, économie-emploi et cadre de vie) et 22 sources statistiques, cet outil de datavisualisation permet d’observer les évolutions et de mettre en perspective les territoires et communes de la métropole du Grand Paris », indique l’Apur. « Nous avons souhaité offrir une synthèse entre des études et des bases de données parfois trop denses pour être lisibles », résume Emilie Moreau, directrice d’études à l’Apur.
Evolution de la population de 1968 à 2018
L’application se décompose en deux outils distincts, présentant les données clés du développement urbain, soit sous forme de cartes, soit de tableaux. « Des courbes complètent certaines données, offrant des perspectives plus longues, par exemple concernant l’évolution des populations, disponible de 1968 à 2018″, souligne Emilie Moreau.
« Nous avons souhaité, en procédant, en 2019, à la refonte de cet outil créé en 2015, offrir une synthèse entre des études et des bases de données parfois trop denses pour être lisibles », résume Emilie Moreau, directrice d’études à l’Apur. © DR
Cette base de données s’accompagne d’interfaces graphiques simples et personnalisables permettant de visualiser les dynamiques et de comparer plusieurs communes ou territoires en fonction d’une sélection d’indicateurs. Pour chaque indicateur, figurent l’effectif et le taux ainsi qu’une donnée d’évolution sur une période de cinq ans.
L’application, actualisée tous les deux ans, permet d’imprimer des fiches synthétiques par commune ou territoire, ainsi que des infographies. Des indicateurs seront ajoutés au fil de leur actualité, à l’instar du nombre de logements surroccupés, désormais disponible.
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