Diane Mérand – Simplement parisienne

Avec un carnet d’adresses long comme le bras et une vraie gentillesse, Diane Mérand œuvre pour le Grand Paris comme directrice des relations publiques de Demathieu Bard.

On pourrait dire sans se tromper qu’elle connaît la moitié du tout Grand Paris. Et que l’autre moitié la connaît. Diane Mérand a le débit rapide et l’ironie mordante de ceux qui peuvent se le permettre parce qu’ils aiment les autres. Les promoteurs, constructeurs, architectes, mais aussi les élus, et leurs collaborateurs sont ses amis. « Brillante, drôle, curieuse, piquante, Diane réunit ce cocktail détonnant et totalement hors normes, dit d’elle Xavier Lépine. Mais au-delà de cette intelligence, elle possède des qualités humaines d’amitié et de présence rares qui rendent la vie belle à ceux qui la côtoient », ajoute l’ancien président de la Française, désormais président de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). « Diane allie intelligence et gentillesse, le tout avec un grand talent », ajoute son ami Elias-Antoine Chebak (Nexity).

Diane Mérand. © Studio Falour

La directrice des relations publiques de Demathieu Bard a commencé sa carrière au Parlement européen, où elle l’attachée parlementaire d’un député bulgare, membre du groupe centriste, qui ne s’appelle pas encore Renew europe mais l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe. Une expérience de trois ans et demi au cœur de la machine européenne, formatrice pour cette titulaire d’un master de sciences politiques effectué à la Sorbonne. Puis Diane Mérand rentre en France, et devient attachée parlementaire d’Yves Jégo, député (UDI) de Seine-et-Marne, de 2014 à 2016. Elle prépare les textes de loi et les amendements de son député, dans un Palais-Bourbon situé non loin du 5e arrondissement de la Capitale, où elle a grandi. « Une expérience intense, hyper formatrice et humainement très enrichissante », auprès de l’ancien ministre, raconte-t-elle.

Sens de la répartie désopilant

Ne dites pas de mal des élus devant elle. Diane devient subitement très sérieuse pour défendre un personnel politique français « très consciencieux, des élus qui font leur travail, majoritairement bénévoles, à portée d’engueulades ». Elle est heureuse, toutefois, d’avoir mis entre parenthèses son parcours dans le secteur public pour intégrer Demathieu Bard : « une entreprise familiale, où l’ambiance est excellente, les équipes extrêmement motivées et les projets nombreux ». “DB” a décroché notamment plusieurs lots du Grand Paris express, au sein des groupements Alliance et Avenir, respectivement pour les lignes 15 sud et 17. « Je contribue à aider l’entreprise à se mettre au service d’une vision politique », répond-elle, quand on lui demande le sens de son engagement actuel. Souffre-t-elle du fait d’être une femme dans un milieu encore majoritairement masculin et réputé viril, sinon « macho » ? « Aujourd’hui, la honte va heureusement à celui qui se permettrait des comportements déplacés, et plus aux victimes », résume-t-elle.

Grande lectrice, d’une conversation enjouée et stimulante, dotée d’un sens de la répartie désopilant, Diane Mérand confesse des goûts littéraires des plus classiques : elle est une admiratrice de François Mauriac (Le nœud de vipères) ou de Benjamin Constant (Adolphe). Des ambiances éloignées des dance floor du Mipim, où son endurance fait partie de sa réputation.

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