Du 19 avril au 25 septembre 2016, l’Institut du monde arabe propose un voyage dans le temps et l’espace des jardins arabo-islamiques. L’IAU en est partenaire.

L’exposition présente des œuvres d’art, objets, maquettes et documents historiques illustrant le jardin arabo-musulman classique et ses évolutions. L’art des jardins est ainsi traité sous tous ses aspects : culturel, scientifique, esthétique, graphique, technique, social, environnemental et pédagogique.

Michel Péna, paysagiste © jgp

Michel Péna est le concepteur du jardin qui conclut l’exposition, « un vrai jardin contemporain, qui pourrait être celui de l’IMA ». La création du paysagiste, qui s’étend sur la totalité de la surface du parvis de l’Institut reprend les thématiques de l’exposition, « mêlant un ordonnancement géométrique, reflétant un ordre moral très rigoureux, et une végétation abondante, sensuelle, parfumée, à l’image de ses orangers ou de ses rosiers », souligne Michel Péna.

Michel Abélanet est l’auteur de cette anamorphose. © Jgp

A noter notamment la spectaculaire anamorphose qui surplombe le jardin, et qui sert de tonnelle, abritant un espace de détente très oriental. « L’intégration de l’oeuvre de Michel Abélanet, auteur de cette anamorphose, au coeur du jardin et non à côté, en l’intégrant par une réflexion sur son usage, nous a sans doute permis de gagner face aux autres équipes du concours », indique Michel Pena, qui a signé, dans le Grand Paris, le Parc de Bagnolet, la jardin pacifique de la gare Montparnasse ou la rénovation de l’hippodrome d’Auteuil.

Une ville « apaisée et économe »

« L’art des jardins d’orient est une source d’inspiration pour les urbanistes qui réfléchissent à la ville de demain », souligne Fouad Awada, directeur du département aménagement de l’IAU, qui a contribué à l’exposition Jardins d’Orient en montrant diaporama et simulations 3D de ses travaux de planification pour la ceinture verte de Casablanca et le Plan vert de Tripoli.

« L’art des jardins d’orient est une source d’inspiration pour les urbanistes qui réfléchissent à la ville de demain, souligne Fouad Awada, directeur du département aménagement de l’IAU. © Jgp

« Cette ville qui serait à la fois apaisée et économe de ses ressources, poursuit Fouad Awada. Cette exposition nous donne l’occasion de ce court-circuit, entre le monde d’hier et d’ailleurs et notre monde de demain. Dans notre quête d’une ville meilleure, nous savons que l’innovation s’inspire le plus souvent de ce qui a déjà été fait par d’autres. »

Jardins d’Orient, de l’Alhambra au Taj Mahal, du 19 avril au 25 septembre 2016 à l’Institut du monde arabe. © jgp

Projet de trame verte régionale Grand Casablanca – IAU île-de-France
Film réalisé par l’IAU île-de-France dans le cadre de l’exposition « Jardins d’Orient » à l’Institut du monde Arabe